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Journée mondiale du Coton

compte-rendu

il y a 1 an

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) a accueilli, cet après-midi du mercredi 07 octobre 2020, un panel sur la « Route du Coton ». Une séance du donner et du recevoir qui entre dans le cadre de la Journée mondiale du Coton doublée des activités du « Mois du Consommons Local ». Trois ministres du Gouvernement y ont pris une part active.

Que faire pour tirer du coton béninois le meilleur profit ? C’est cette mission républicaine que les autorités béninoises, voire les acteurs de la filière coton se donnent depuis quelques années. Et l’occasion du « Mois du Consommons Local » qui est une recommandation de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), démarré depuis le 1er octobre 2020, est toute trouvée pour remuer la question dans toutes ses dimensions afin d’y trouver des pistes de solutions fiables. Le panel sur la « Route du Coton » vient d’ailleurs après deux (02) autres organisés lors de la journée inaugurale et liés au développement de la production et de la consommation locales.

 

Un produit important pour le Bénin

Ce mercredi 07 octobre 2020, Mme Alimatou Shadiya ASSOUMAN, Ministre de l’Industrie et du Commerce (MIC), hôte de l’activité, avait à ses côtés ses collègues Jean-Michel Babalola ABIMBOLA du Tourisme, des Arts et de la Culture, et Modeste Tihounté KEREKOU des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi.

Dans son message officiel, la MIC a exprimé sa gratitude à l’endroit du Gouvernement béninois, du Directeur Général de l’Organisation Mondiale du Coton (OMC), des membres du C-4, des pays observateurs et des partenaires « pour avoir maintenu le flambeau depuis la tenue de la 1ère édition de cette Journée ». Pour elle, le coton occupe une place prépondérante dans la vie des pays producteurs, importateurs et transformateurs, plus spécifiquement des pays du C-4. A preuve au Bénin, « le coton représente 40% de devise, 12 à 13% du PIB, environ 60% du tissu industriel national et assure un revenu à plus d’un tiers de la population. Il occupe indirectement plus de 2 millions de personnes (paysans, femmes, jeunes etc.) et contribue sensiblement à la réduction de la pauvreté, la satisfaction des besoins d’éducation et de santé, participant de ce fait à l’atteinte des Objectifs du développement durable ». A l’en croire, les secteurs tels que le transport, l’ingénierie, l’énergie, la formation, les services financiers pour le développement des chaines de valeur et la valorisation des coproduits du coton y trouvent un tremplin évident. Evoquant la crise sanitaire liée à la Covid 19, la Ministre ASSOUMAN a sollicité l’assistance des partenaires pour amortir le choc. Surtout que la mise en œuvre du programme « Route du Coton » nécessite l’apport, la contribution et l’engagement de toutes les parties prenantes.

 

Travailler pour des offres exportables

Toutefois, elle a souhaité que l’Organisation des Nations Unies inscrive dans son agenda la date du 07 octobre comme celle de la Journée Mondiale dédiée au coton.

Profitant de cette occasion, les différents panelistes ont focalisé leurs interventions sur plusieurs aspects tournés vers le coton béninois.

De la politique de soutien à la valorisation et à la transformation aux produits dérivés du coton béninois, en passant par la politique nationale de développement industriel et de ses produits dérivés, le potentiel et rôle des différents acteurs-clé de la chaine des valeurs dans la transformation du coton et les résultats de la recherche sur le coton et ses dérivés, rien n’a été laissé au hasard. L’accent a été également mis sur la qualité, la diversité, les capacités de l’offre et les marchés potentiels. En tout cas, chacun des trois ministres (décideurs) et les acteurs-clé (producteur, transformateur, investisseur, équipementier etc.) y ont apporté leurs contributions.

La Ministre ASSOUMAN a rappelé que le Bénin est 1er producteur du Coton en Afrique. Vu sa population estimée à 11 millions d’habitants, les plus de 700.000 tonnes produites ne peuvent être consommées sur place. Il faut donc exporter. Et c’est là que les problèmes de qualité et de normes se posent. Car il est important de faire des offres exportables, surtout que des accords avec les grands pays existent pour des débouchés fiables. Le Gouvernement béninois y travaille, et l’apport de tous est attendu, conclut-elle.

 

 PF COM


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